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Wendy Journal
21 octobre 2019

Nous sommes des lovers boys et non des proxénètes

La prostitution est un marché qui pèse aujourd’hui des milliards. A ce que l’on dit, c’est même plus lucratif que la drogue. Mais le souci actuel, c’est que l’argent tiré de la prostitution ne va pas directement dans la poche des filles qui fassent ce métier. Derrière, il y a des proxénètes et des mafieux qui les gèrent.

Pourtant puni par la loi, le proxénétisme a actuellement un nouveau visage. Pour déguiser le trafic d’être humain, beaucoup de proxénètes se voient plutôt comme étant des lovers boys. Et pour eux, faire ce métier n’a rien de cruel et d’illégal car c’est du donnant donnant.

Un lover boy c’est quoi exactement ?

 Pas comme on ne le pense, les lovers boys ne squattent pas les rues et aborder les passants qui veulent passer du bon temps avec une femme. Non, ce sont des hommes qui peuvent avoir l’allure d’un gentleman. Pour faire leur métier, ils recherchent des jolies jeunes filles qui voudraient se faire de l’argent facile en accompagnant hommes pour quelques heures ou toute une nuit. Afin de mieux amadouer ces filles, bien avant de la proposer à des hommes, il pourrait lui gâter en lui couvrant de cadeau et agir même comme étant son copain.

Les filles de l’Europe de l’Est sont les plus conquises par les lovers boys

Actuellement, les lovers boys sont surtout actif en Europe de l’Est. Là bas, beaucoup de jeunes femmes souhaitent vivre une vie meilleure à l’occident. Pour leur faciliter cette tâche, le lover boy pourrait tout organiser (papier, voyage, hôtel…). Jusqu’au moment où elle trouve un client donc, elle pourrait même jusqu’à vivre dans la même maison que son lover boy.

Etre un lover boy est légal ou non ?

En pratique, c’est un métier complétement illégal. Car si on se base sur les faits, il n’y a pas de différence entre un lover boy et un proxénète. Mais le souci, c’est que tant que la fille ne le dénonce pas, ses actes restent impunis. De plus, elle n’a pas intérêt à le faire car sans lui, il serait difficile pour elle de trouver un client. Aussi, si les lovers boys travaillent pour la mafia, ce serait tout simplement impossible pour la fille de porter plainte, même si elle pourrait faire l’objet d’un mauvais traitement.

lover boy

Des lovers boys anonymes se dévoilent à nous

Dupont : un chasseur d’hôtesse web cam

« Je suis en recherche active de cam girl. Comme c’est un secteur très florissant, quand je débusque une jolie fille, je pourrais recevoir une jolie commission. Pour trouver une fille, j’utilise principalement internet. Et dans la plupart des cas, les filles qui me contactent pour ce job d’hôtesse web cam sont des étudiantes. Toutefois, il y a quand même des femmes plus âgées car les milfs sont aussi très demandées sur les sites de sexcam.

Par rapport à la question sur le proxénétisme, je tiens à le dire que je ne suis pas un proxénète. Jamais je ne force une fille à faire ce boulot. Quand j’organise des castings ou rendez vous, il m’arrive même de ne pas sélectionner certaines filles car elles ne répondent pas aux critères demandés. Après, celles qui sont parvenues à devenir cams girls s’entendent bien tous avec moi. Au lieu de me considérer comme un trafiquant,  tout au contraire, elles sont reconnaissantes envers moi.  Certaines d’entre elles me remercient même en me proposant des trucs coquins. »

Calvin : un agent connu en Europe de l’Est

« En Pologne je suis très connues de filles surtout dans la capitale. Je dirais même que je suis l’un des meilleurs lovers boys dans tout l’Europe de l’Est car outre la Pologne, je suis aussi actif en République Tchèques. Beaucoup me juge actuellement sur ce que je fais, mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que j’aide ces filles. En effet, je ne les vends pas à des hommes. Ce sont plutôt elles qui me contactent afin de leur dénicher des clients ou même un mari afin de faire un mariage gris avec lui.

Concernant maintenant mon mode opératoire, j’agis parfois à mon compte et dès fois je collabore avec une agence. Quand une fille souhaite aller en France par exemple, si je trouve qu’elle a le physique pour devenir escort de luxe, je l’emmène avec moi et je l’héberge jusqu’à ce qu’elle ait une vie stable. Et comme vous le savez bien, parfois on oublie un peu la profession et on prend du temps pour faire crack crack.  Face à ce métier, je n’ai plus aujourd’hui le temps d’avoir une vie amoureuse stable car presque tout le temps, quand une fille devienne indépendante, une nouvelle débarque pour qu’elle soit sous mes ailes. Parfois, il peut même arriver que chez moi, il y a plus de quatre filles. »

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